Offshore programming: la ruйe vers l'est

    Date: 10/14/04 (Offshore Programming)    Keywords: offshore, asp, java, web

    LMI n° 1040 du 01/10/2004

    Analyse

    Offshore : un dйmarrage prudent, une accйlйration inйluctable

    Technologies adaptйes, qualitй de la sous-traitance, rйorganisations internes des entreprises, main-d'oeuvre а bas prix, pression des directions achats, barriиre psychologique qui s'effondre… Le mouvement de croissance de l'offshore semble inйluctable dans les services informatiques, y compris en France. Reste а mieux le quantifier.


    "La dйlocalisation des services n'en est certes qu'а ses dйbuts, mais il se pourrait qu'elle marque rapidement un tournant. Elle annonce un dйplacement а grande йchelle de l'activitй de production qui va entraоner une nouvelle division internationale du travail." Cette prйdiction pessimiste ne sort pas de la bouche d'un syndicaliste, mais d'un organisme trиs sйrieux, l'ONU. Plus prйcisйment, elle est extraite du dernier rapport de la Confйrence des Nations unies sur le commerce et le dйveloppement (Cnuced) sur les investissements internationaux. Depuis plusieurs mois, les dйlocalisations d'emplois des pays dйveloppйs vers les pays йmergents sont devenues un sujet brыlant. Au point de figurer, aux Etats-Unis, au cњur de la campagne pour l'йlection prйsidentielle de novembre. Le Sйnat amйricain a fait voter en janvier dernier des restrictions а l'accиs aux marchйs publics pour les entreprises procйdant а des dйlocalisations. D'autres parlementaires amйricains ont proposй la crйation d'une taxe sur les emplois dйlocalisйs а la fois pour freiner les vellйitйs des entreprises en la matiиre et pour crйer un fonds qui permettrait la crйation d'emplois nationaux. En France, Jacques Chirac a chargй Jean-Louis Beffa, ex-patron de Saint-Gobain, d'un rapport qui explorerait les possibilitйs de grands programmes industriels pour endiguer les pertes d'emplois liйes а l'offshore.
    Si les emplois industriels sont les premiers visйs, le secteur des services est йgalement touchй. Nombre de prestations, comme la comptabilitй ou la facturation, sont d'ores et dйjа sous-traitйes dans des pays а bas salaires. Ce mouvement ne peut que s'accйlйrer, et l'informatique et les technologies de la communication sont doublement concernйes. D'abord parce qu'elles permettent de produire les services citйs ci-dessus а distance, et ce pour un coыt sans cesse а la baisse compte tenu de la chute du tarif des tйlйcommunications. Ensuite, parce que des prestations comme le support aux utilisateurs ou le dйveloppement de logiciels se prкtent particuliиrement bien а cette pratique. D'oщ cette estimation de la Cnuced : la sous-traitance а l'йtranger des prestations informatiques devrait passer de 1 milliard de dollars en 2002 а 24 milliards en 2007. Un taux de croissance а faire rкver une start-up de la bulle Internet. Parmi les multinationales, l'organisme onusien estime que prиs de la moitiй des grands groupes europйens (45 %), qui ont dйjа dйlocalisй une partie de leurs activitйs, vont amplifier le mouvement, ce qui signifie qu'ils sont satisfaits de niveau de qualitй de leurs sous-traitants. Et d'estimer qu'aux Etats-Unis trois millions et demi d'emplois pourraient ainsi se voir dйlocalisйs dans les dix prochaines annйes.


    Dйlocalisation de services : multipliйe par trois en deux ans

    En France, le sujet prйoccupe certes, mais peu de chiffres avйrйs circulent. Les derniиres estimations de la chambre patronale du secteur des logiciels et services informatiques remontent а 2002 : le Syntec estimait alors que le dйveloppement offshore ne reprйsentait que 1 % du chiffre d'affaires du secteur, soit 100 millions d'euros environ. Mais les choses ont bien йvoluй depuis. Les grandes SSII, tels Capgemini ou Atos Origin, se sont implantйes en Asie. L'йlargissement de l'Union europйenne en mai dernier a aussi dйclenchй des rйflexions chez nombre d'acteurs du secteur, qui ont vu lа l'opportunitй de s'implanter dans des pays peu йloignйs et au coыt du travail infйrieur. Enfin, des pays comme le Maroc, la Tunisie ou la Roumanie, qui ne sont pas membres de l'Union, se sont aussi lancйs dans de vastes opйrations de charme vers les SSII hexagonales. On a ainsi vu rйcemment Unilog s'associer avec une filiale de France Tйlйcom pour ouvrir un centre de services d'externalisation qui se consacre au dйveloppement et а la maintenance de systиme. Et le cabinet d'йtudes Pierre Audouin Consultants estime que l'estimation du Syntec pourrait avoir triplй d'ici а la fin de l'annйe, pour atteindre 3 % du marchй et 10 000 emplois dйlocalisйs. Les PME pourraient aussi tirer la croissance de la dйlocalisation des services informatiques, attirйes par des salaires parfois moitiй moins йlevйs et par des prestations au forfait, mieux adaptйes а l'offshore. Le cabinet Gartner estime, lui, que "d'ici а 2005, 30 % des principales entreprises europйennes exploiteront des sites а l'йtranger" et souligne que "la France a commencй а vaincre sa rйsistance culturelle". Le Mouvement pour une union nationale des consultants informatiques (Munci), qui regrette l'йrosion de cette rйsistance culturelle, йvoque, de son cфtй, le chiffre de 15 000 emplois perdus.
    Autre facteur qui plaide pour le dйveloppement de l'offshore, la nouvelle organisation des entreprises. Une йtude parue au printemps dernier, rйalisйe par Tubbydev, une SSII franзaise dont les dйveloppeurs sont en grande partie en Russie, soulignait : "Le dйveloppement informatique en France est а intйgrer dans un dйbat plus global sur les rйorganisations internes des entreprises : l'entreprise se dйstructure pour se rйorganiser sous la forme d'un rйseau. On assiste notamment au repositionnement des DSI et au renforcement des directions achats, deux directions qui n'ont pas la mкme vision, notamment quand il faut faire le choix de la sous-traitance, en particulier а une sociйtй offshore." La rйcente prise de pouvoir des acheteurs, dont la mission est la rationalisation et la baisse des coыts de l'entreprise, favorise donc la progression de l'offshore.


    N'externaliser que ce que l'on maоtrise bien

    Pourtant, toutes les prestations informatiques ne sont pas "offshorisables", tant s'en faut. Encore trиs hйsitantes dans leur dйmarche de dйlocalisation, les entreprises ne confient а l'йtranger que des projets de taille modeste, а effet de test ou de prototype, et dont l'objet et l'issue ne sont pas stratйgiques. Catherine Le Louarn, pour KLC, une sociйtй de conseil et d'assistance а maоtrise d'ouvrage dans les opйrations d'externalisation, le souligne : "Les projets menйs en offshore ne sont pas des projets sensibles tout simplement parce qu'il existe des problиmes liйs d'une part а la confidentialitй (une sйcurisation entraоnant de plus un surcoыt dissuasif), et d'autre part aux aspects juridiques. Il reste difficile d'йvaluer ce qui se passerait en cas de litige." Enfin, tout projet rйalisй au-delа des frontiиres, compte tenu des barriиres de la langue et de la culture locale, demande une prйparation minutieuse et une rationalisation et une formalisation prйcise des processus afin d'йviter tout dйrapage, qui viendrait grever le budget de faзon alйatoire. "On ne passe en offshore que ce que l'on maоtrise dйjа bien aujourd'hui sur place", affirme Nicolas Goldstein, consultant en dйveloppement offshore pour OD Consortium.
    Le dйveloppement reste ainsi l'un des grands classiques, qu'il s'agisse de spйcifique dans le cadre d'un nouveau projet, de refonte, de migration ou de conversion de code. Les applications existantes sont basculйes en mode Web ou vers des langages plus rйcents (Java, C++, .Net ou J2EE). "Mais ces prestations ne touchent pas aux aspects fonctionnels", prйcise Jean-Yves Grisi, directeur gйnйral de Pivolis, une sociйtй pivot. Ce sont les services proposйs par des pays tels que la Roumanie, le Maghreb ou l'Ukraine. Un cran au-dessus, l'intйgration de progiciels, autour des produits SAP ou PeopleSoft entre autres, est devenue la spйcialitй de l'Inde, qui est montйe en puissance sur ces aspects et reste le seul pays а proposer ces prestations. Le groupe Lafarge a ainsi lancй а Bombay un programme de dйveloppement autour du progiciel JD Edwards par l'intermйdiaire d'un partenaire local.
    La TMA (tierce maintenance applicative) est йgalement l'une des activitйs les plus pratiquйes par les entreprises franзaises hors de nos frontiиres. "C'est une prestation facile а dйporter", prйcise Jean-Yves Grisi. Certaines sociйtйs ont souvent commencй par l'externaliser en province, comme le proposent des SSII telles que Unilog (а Amiens) ou Atos Origin (а Sophia-Antipolis). Mais pour Catherine Le Louarn, il ne s'agit que d'une premiиre йtape : "Pour une entreprise, le plus gros effort consiste а accepter l'idйe de sortir l'activitй de ses murs. Il faut formaliser les processus, les demandes, organiser les comitйs de pilotage, c'est un travail important. L'activitй est ensuite dйportйe, mais toujours sur la France (on parle de nearshore), avec un effet induit un peu pervers car elle est dиs lors prкte pour le vrai offshore, а un coыt plus intйressant. C'est l'effet centrifugeuse."


    Une revente rentable pour les SSII franзaises

    Depuis que les services achats ont repris la main sur la rentabilitй de l'informatique, il est devenu йvident que le prix reste l'йlйment moteur de la dйcision pour un projet. C'est encore plus flagrant en ce qui concerne l'offshore. "Au-dessous de 35 а 40 % d'йconomie, il n'est pas intйressant de faire de l'offshore", constate Nicolas Goldstein. Si les chiffres sont difficiles а vйrifier sur le terrain, la sociйtй Tubbydev, avec ses dйveloppeurs russes, propose ainsi des tarifs а 185 euros par jour, qu'elle compare aux 200 euros par jour pour un Indien, 300 euros pour un Indonйsien et 400 euros pour un Franзais titulaire d'un BTS. "Il est mкme possible de descendre jusqu'а 80 euros par jour en travaillant en direct avec un prestataire йtranger", avance Nicolas Goldstein. Une йtude menйe par JM-Contacts, une petite sociйtй malgache spйcialisйe dans l'offshore, rйvиle de son cфtй les tarifs suivants : de 150 а 200 euros par jour pour un dйveloppement rйalisй par une petite sociйtй offshore pour le compte d'une SSII occidentale, de 500 а 750 euros par jour pour un dйveloppement effectuй а l'йtranger par une SSII franзaise pour une PME franзaise (а rapprocher d'une moyenne de 1 000 euros par jour, prix pratiquй par de grosses SSII locales pour les grands comptes). Sur le papier, une SSII franзaise rachetant une partie de la prestation offshore а 200 euros et la revendant а 800 euros rйalise donc une marge confortable. Reste que le tarif а la journйe n'est que la partie immergйe de l'iceberg. Bruno Campenon, responsable informatique d'avant-projet qui a menй un projet offshore mobilisant en Inde environ 70 personnes pour BPPS (filiale de BNP Paribas), le soulignait dans nos colonnes en rappelant que les ajustements liйs au dйmarrage, sous-estimйs, en termes de dйplacements par exemple, avaient un peu alourdi la facture. Nйanmoins, ces erreurs seront petit а petit йvitйes а mesure que les directions hexagonales se familiariseront avec ces nouvelles mйthodes de travail. La formalisation des processus et l'organisation humaine ont aussi un coыt, avec la crйation de postes de responsables opйrationnels nйcessaire au pilotage de ce type de projet. Et puis, comme le prйcise Catherine Le Louarn : "On peut estimer le gain de l'ordre de 30 а 50 % sur le coыt global d'un projet, mais l'йcart entre les prix pratiquйs par les pays les plus connus, initialement de 1 а 4, se rйduit car le niveau de compйtences s'йlиve." Dominique Malige, directeur informatique du groupe Lafarge, estime, lui, que l'offshore lui permet de diviser les coыts par un facteur de 5 а 10. Un йclatement des estimations qui prouve que l'offshore reste en France sujet а bien des approximations.



    Teamlog privilйgie la proximitй

    Plutфt orientйe nearshore avec des implantations en Espagne, en Roumanie et en Slovaquie, la SSII Teamlog (110 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2003 pour 1 700 personnes) propose а ses clients des prestations dйlocalisйes depuis 2002. A l'йtranger, 140 personnes composent aujourd'hui ses effectifs, dont 70 % travaillant sur du help-desk et 30 % sur du dйveloppement. Si la SSII a choisi de ne pas s'implanter en Inde, c'est pour ne pas s'йloigner de ses clients, Teamlog travaillant sur "des projets franco-franзais ou europйens", explique Vincent Billiet, directeur commercial de cette activitй. "Les grands projets internationaux reprйsentent 10 % du marchй de l'externalisation а l'йtranger. Nous visons le cњur du marchй, des clients pour lesquels la dimension proximitй est un plus." Pourtant Vincent Billiet reconnaоt : "L'offre nearshore est un peu plus chиre que l'offshore. En Ile-de-France, nous facturons la journйe 350 euros. En nearshore, c'est entre 160 et 200 euros par jour, contre 150 euros pour l'offshore." Mais le prix de la journйe n'est pas le seul facteur. "Les йconomies rйalisйes en Espagne sont de l'ordre de 10 % sur les salaires, de 15 % sur les charges. Mais il faut ajouter а cela le temps de travail hebdomadaire, qui est de 40 heures. Et organiser le travail sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre s'avиre plus facile de l'autre cфtй des Pyrйnйes, la lйgislation йtant beaucoup plus souple." Des arguments qui feraient bondir des syndicalistes. Ce а quoi Vincent Billiet rйpond que Teamlog n'a jamais dйlocalisй un seul emploi. "Cette offre se fait uniquement sur de nouvelles activitйs. Ce ne sont donc que des crйations de postes." Deux ans aprиs son lancement, elle reprйsente un peu moins de 10 % du chiffre d'affaires de l'entreprise. "Mais c'est notre activitй qui croоt le plus vite", souligne fiиrement son responsable commercial. - J. G.

     

    Glossaire

    Offshore - Le terme, issu du vocabulaire des pйtroliers, s'applique en gйnйral а toute entreprise situйe hors des frontiиres de rйsidence, et donc d'imposition, de son propriйtaire. Le modиle consiste pour les entreprises а faire rйaliser tout ou partie d'un projet а l'йtranger afin de bйnйficier de coыts plus bas que ceux pratiquйs localement.
    Nearshore - Il s'agit d'une externalisation de proximitй. On confie tout ou partie d'un projet а une entreprise implantйe dans l'Hexagone, mais dans des rйgions oщ les tarifs pratiquйs sont infйrieurs. Le terme est йgalement employй pour des pays proches.

     

    Du leasing appliquй а l'informatique offshore

    Pour mener un projet en offshore, les entreprises disposent de plusieurs solutions en fonction du montage choisi. Avantages et inconvйnients.

    1 - Mode direct
    L'entreprise s'adresse directement а une sociйtй йtrangиre а qui elle confie son projet . C'est une solution rarement retenue car elle est risquйe.

    Avantages
    - pas d'intermйdiaire
    - possibilitй d'obtenir des coыts trиs bas

    Inconvйnients
    - nйcessitй d'une structure de contrфle forte sur place
    - dйplacements d'йquipes du client chez le prestataire
    - complexitй juridique

    2 - Partenariat avec une sociйtй pivot
    Les sociйtйs pivot jouent le rфle d'intermйdiaire entre le client et l'entreprise йtrangиre qui rйalise la prestation. La crйation assez rйcente de plusieurs sociйtйs pivot de ce type l'a mis а la mode. On en compte actuellement une quinzaine en France.

    Avantages
    - rйduction du risque de nйgociation des contrats
    - la sociйtй pivot est thйoriquement responsable de la qualitй de la prestation

    Inconvйnients
    - multiplication des prestataires
    - peu de contrфle pour le client
    - pas de garantie dans la durйe

    3 - Sous-traitance а une SSII locale travaillant а l'offshore
    Dans ce cas, l'entreprise traite localement avec une SSII, cette derniиre ayant recours а l'offshore pour tout ou partie du projet.

    Avantages
    - moins de risque social, car le client n'est pas toujours informй du mode de rйalisation
    - contrat franco-franзais
    - gestion sous la responsabilitй du partenaire

    Inconvйnients
    - tarifs plus йlevйs compte tenu de la marge prise par la SSII

    4 - Crйation d'une filiale dans un pays йmergent
    Certains grands comptes implantent directement des йquipes informatiques dans les pays а faible coыt de main-d'њuvre afin d'assurer les dйveloppements informatiques du groupe.

    Avantages
    - intйressant pour le long terme
    - rentable en cas de volume important

    Inconvйnients
    - coыt de dйmarrage йlevй
    - nйcessite l'expatriation d'une йquipe
    - risque liй а la crйation d'une entitй

    5 - Rachat d'une entreprise offshore
    Cette option, a priori sйduisante puisqu'elle se fonde sur un existant, exige en contrepartie des perspectives d'activitй importantes.

    Avantages
    - dйveloppement rapide sur place
    - pas de coыt de dйmarrage de l'activitй

    Inconvйnients
    - coыt du rachat
    - nйcessitй d'avoir le volume pour rentabiliser

    6 - Prise de participation dans une entreprise offshore
    Cette solution a йvoluй rйcemment vers un nouveau concept : le BOT (Built Operate Transfer). Il s'agit de louer dans un premier temps une йquipe йtrangиre en y incluant la gestion des ressources et l'infrastructure, puis de racheter йventuellement l'йquipe devenue opйrationnelle.

    Avantages
    - chaque partenaire apporte sa part
    - travail dans la durйe

    Inconvйnients
    - risque financier liй а ce type d'opйration

     

    Sociйtйs pivot ou SSII йtrangиres ayant des rйfйrences en France

    Inde
    Wipro, Infosys, TCS, Ishir Infotech, Unionlab, Mindfra

    Russie
    Tubbydev, Antadis

    Autres pays de l'Est
    Kepler-Rominfo, Siveco, CAD CZ, Pentalog

    Chine
    China Offshore, High Soft

    Ocйan Indien
    JM Contacts, Value Data, Saisie.fr, Ingenosya

    Afrique du Nord
    Oasis, Offshore Box, Net Concept, Dev Online

    Autres pays d'Afrique
    IBS Solution, PCCI, DGCNet

    Brйsil
    Websourcing Brasil

     

    Glossaire

    Onshore "Importation" d'informaticiens йtrangers pour des missions au forfait ou en rйgie. Une pratique illйgale en France, sauf а faire signer des contrats de travail nationaux.
    Rightshore Appellation dйposйe par Capgemini. La pratique consiste а utiliser pour un projet "la bonne ressource, au bon niveau et au bon endroit" en fonction des tarifs, des compйtences et de la disponibilitй.
    En bref, une localisation optimisйe de la production.

     

    Jean Gimont et Sophie Huet

    Source: http://www.ublog.com/offshore/note/132

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